Nicolas Sarkozy accompagné en prison de deux officiers de sécurité pour sa "protection"

France

Le nouveau ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a confirmé mercredi matin que deux officiers de sécurité avaient été placés dans la cellule voisine de l'ancien président Nicolas Sarkozy pour assurer sa protection lors de sa détention à la prison parisienne de la Santé.

L'ancien président Nicolas Sarkozy quitte son domicile avec sa femme Carla Bruni-Sarkozy, en chemin pour la prison de la Santé, le 21 octobre 2025.
L'ancien président Nicolas Sarkozy quitte son domicile avec sa femme Carla Bruni-Sarkozy, en chemin pour la prison de la Santé, le 21 octobre 2025. © Thibault Camus, AP

L'ancien président Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis mardi à la prison parisienne de la Santé, est accompagné par deux officiers de sécurité "eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent" sur lui, a expliqué mercredi 22 octobre le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez.

L'ancien chef de l'État bénéficie en temps normal "d'un dispositif de protection eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui" et "ce dispositif a effectivement été maintenu en détention", a indiqué Laurent Nuñez sur CNews/Europe 1.

Deux officiers de sécurité ont été installés à la prison de la Santé, dans la cellule voisine à celle de Nicolas Sarkozy. "C'est une décision visant à assurer sa sécurité", a-t-il ajouté, "en plus, évidemment, de tout ce qui est mis en œuvre par l'administration pénitentiaire".

"Tant que nous le jugerons utile"

Ce dispositif restera en place "tant que nous le jugerons utile", a encore assuré le ministre de l'Intérieur.

"C'est évidemment un citoyen comme les autres mais il y a des menaces un peu plus importantes qui pèsent sur l'ancien président de la République qu'est Nicolas Sarkozy. La décision a été prise et donc elle a été appliquée immédiatement", a-t-il précisé. "Au même titre", a-t-il poursuivi, "que son transfert vers la Santé a été escorté pour éviter qu'il y ait une kyrielle de motocyclistes, de journalistes, qui suivent le cortège..."

"C'est ce que nous faisons habituellement, dans ce genre de circonstances pour un transfert de personnalité, quelqu'un qui est potentiellement menacé", a fait valoir le ministre.

Avec AFP