Pas question d’envisager une rupture du contrat d’association. Les ministres de l’éducation l’avaient juré : l’établissement scolaire privé parisien Stanislas, gravement mis en cause, allait facilement suivre les recommandations du rapport d’inspection rendu en août 2023. « Ce plan d’action sera suivi avec toute la rigueur nécessaire », promettait en janvier 2024 Amélie Oudéa-Castéra, furtive ministre qui défendait coûte que coûte l’école de ses propres enfants.
Stanislas et l’affaire Oudéa-Castéra Enquête
Le lycée Stanislas de nouveau mis en cause pour des atteintes à la liberté de conscience
Un nouveau rapport consulté par Mediapart montre que l’établissement catholique parisien oblige toujours ses élèves à suivre des cours de religion. À l’inverse, en 2024, il ne proposait toujours pas de cours d’éducation à la sexualité. Le lycée n’a pourtant jamais été sérieusement inquiété.